XN : Extreme Networking

mardi 12 Mai 2009

 

Voici un concept dont le nom est un clin d’œil à l’XP. L’Xtreme Networking (cc) est une session de networking, en petit comité, avec des enjeux business bien identifiés, dans le but de mettre le réseau de chaque participant au profit des autres, voire d’être capable de vendre les compétences des autres consultants. Ce type d’exercice peut être pratiqué entre consultants indépendant ayant des offres proches ou complémentaires, dans le but de s’échanger du business ou des contacts.
Logistique
Une session de XN est une initiative individuelle, même si elle peut avoir été poussée par une association, un réseau d’anciens élèves, un syndicat professionnel etc.
Le nombre idéal est trois, quatre ou six. Il faut prévoir au minimum de disposer d’une connexion internet chacun, voire d’un vidéoprojecteur.
Il s’agit d’un travail sur au minimum une journée, voir deux. L’idéal étant d’y consacrer tout un week-end, dans un lieu sympathique.
Première phase : Se présenter
On se présente, non seulement oralement, mais aussi à travers les documents  comme notre CV, notre profil LinkedIn, Xing ou Viadeo. C’est l’occasion de recevoir de la part des autes un retour sur notre façon de présenter nos compétences ou notre offre de conseil. On en profitera éventuellement pour complètement re-rédiger nos profils.
On utilise également beaucoup les mots-clé : on essaye de lister une dizaine de « tags » chacun, on les donne aux autres, les autres se positionnent également sur ces mots-clé avec, à chaque fois, une pondération donnée au mot-clé. On peut, à cette occasion, utiliser les outils en ligne pour générer des nuages de mots en couleur, qui pourront être ajoutés à nos pages de présentation en ligne.
Deuxième phase : Se présenter mutuellement
Dans une ambiance « jeu de rôle », je présente à une personne A les compétences d’une personne B. La personne B voit ainsi ce que j’ai retenu de sa présentation. C’est l’occasion de se rendre compte qu’on a peut-être oublié quelque chose, ou qu’une seule compétence a été retenue alors qu’elle n’est pas la plus importante.
Au delà de l’aspect « retour » que cet exercice permet, il s’agit véritablement d’être capable de « vendre » les compétences de ses camarades, plus tard, à nos propres clients ou à nos contacts.
Troisième phase : faire le tour de son réseau
Cet exercice marche dans deux sens, voire trois :
1) je réfléchis à qui, dans mon réseau, peut être intéressé par les services de mes camarades et je leur parle de ces personnes. Le cas échéant, on fera une mise en relation.
2) Je recherche, dans le réseau des autres, les profils qui pourraient m’intéresser et je leur demande s’ils pensent que la mise en relation en vaut le coup.
3) mieux encore : je trouve dans le réseau des autres, des partenaires commerciaux qu’ils n’avaient encore pensé et je leur soumets l’idée.
Produit fini
A la fin de ce travail, on repart avec une liste de TODO, de mises en relations à faire ou de nouvelles personnes à contacter. La suite se passe sur les réseaux, par téléphone, au cours de déjeuners, etc. Le fait d’être en petit groupe, implique qu’on peut difficilement se défiler vis-à-vis des engagements qu’on a pris, car cela se verra rapidement.
Plusieurs sessions peuvent être envisagées, à un rythme mensuel par exemple, avec des phases 1 et 2 qui seront plus lights au cours des sessions suivantes.
Ce concept est en Creative Communs, libre à chacun de s’en emparer et de le diffuser. Merci de faire part de vos expérimentations.

Voici un concept dont le nom est un clin d’œil à l’XP. L’Xtreme Networking (cc) est une session de networking, en petit comité, avec des enjeux business bien identifiés, dans le but de mettre le réseau de chaque participant au profit des autres, voire d’être capable de vendre les compétences des autres consultants. Ce type d’exercice peut être pratiqué entre consultants indépendant ayant des offres proches ou complémentaires, dans le but de s’échanger du business ou des contacts.

Logistique

Une session de XN est une initiative individuelle, même si elle peut avoir été poussée par une association, un réseau d’anciens élèves, un syndicat professionnel etc.

Le nombre idéal est trois, quatre ou six. Il faut prévoir au minimum de disposer d’une connexion internet chacun, voire d’un vidéoprojecteur.

Il s’agit d’un travail sur au minimum une journée, voir deux. L’idéal étant d’y consacrer tout un week-end, dans un lieu sympathique.

Première phase : Se présenter

On se présente, non seulement oralement, mais aussi à travers les documents  comme notre CV, notre profil LinkedIn, Xing ou Viadeo, ou même par une présentation commerciale sous PowerPoint. C’est l’occasion de recevoir de la part des autes un retour sur notre façon de présenter nos compétences ou notre offre de conseil. On en profitera éventuellement pour complètement re-rédiger nos profils.

On utilise également beaucoup les mots-clé : on essaye de lister une dizaine de « tags » chacun, on les donne aux autres, les autres se positionnent également sur ces mots-clé avec, à chaque fois, une pondération donnée au mot-clé. On peut, à cette occasion, utiliser les outils en ligne pour générer des nuages de mots en couleur, qui pourront être ajoutés à nos pages de présentation en ligne.

Deuxième phase : Se présenter mutuellement

Dans une ambiance « jeu de rôle », je présente à une personne A les compétences d’une personne B. La personne B voit ainsi ce que j’ai retenu de sa présentation. C’est l’occasion de se rendre compte qu’on a peut-être oublié quelque chose, ou qu’une seule compétence a été retenue alors qu’elle n’est pas la plus importante.

Au delà de l’aspect « retour » que cet exercice permet, il s’agit véritablement d’être capable de « vendre » les compétences de ses camarades, plus tard, à nos propres clients ou à nos contacts.

Troisième phase : faire le tour de son réseau

Cet exercice marche dans deux sens, voire trois :

1) je réfléchis à qui, dans mon réseau, peut être intéressé par les services de mes camarades et je leur parle de ces personnes. Le cas échéant, on fera une mise en relation.

2) Je recherche, dans le réseau des autres, les profils qui pourraient m’intéresser et je leur demande s’ils pensent que la mise en relation en vaut le coup.

3) mieux encore : je trouve dans le réseau des autres, des partenaires commerciaux à qui ils n’avaient encore pensé et je leur soumets l’idée.

Formations mutuelles

L’envie viendra probablement de profiter de ces occasion d’échanges pour faire profiter les autres d’une formation rapide sur des outils intéressants qu’on a découverts. Pour une session de deux jours, il y a moyen de prévoir ce type d’échanges.

Produit fini

A la fin de ce travail, on repart avec une liste de TODO, de mises en relations à faire ou de nouvelles personnes à contacter. La suite se passe sur les réseaux, par téléphone, au cours de déjeuners, etc. Le fait d’être en petit groupe, implique qu’on peut difficilement se défiler vis-à-vis des engagements qu’on a pris, car cela se verra rapidement.

Plusieurs sessions peuvent être envisagées, à un rythme trimestriel par exemple, avec des phases 1 et 2 qui seront plus lights au cours des sessions suivantes.

Ce concept est en Creative Communs, libre à chacun de s’en emparer et de le diffuser. Merci de faire part de vos expérimentations.


Introduction au Web 2.0

jeudi 11 septembre 2008

Voici les transparents que j’ai utilisés pour faire une introduction au web 2.0 auprès de mes collègues de Mondial Assistance. Sans le discours qui va avec, c’est peut-être un peu abstrait, je vais donc voir si je suis capable de faire une vidéo à partir de ça. à suivre…


A quoi me sert LinkedIn ?

vendredi 5 septembre 2008

Je viens d’envoyer une demande de mise en relation sur LinkedIn à un certain nombre de mes contacts personnels. A leur attention, voici une petite explication sur l’utilité des réseaux sociaux et l’usage que j’en fais personnellement.

Qui je suis

Pour moi,  la première utilité des sites comme LinkedIn, c’est tout simplement d’exister en ligne. Un recruteur ou un contact professionnel aura souvent le réflexe de chercher un nom sur Google (voire directement sur LinkedIn). Il est important que les pages web sur lesquelles il tombe soient des pages que j’ai moi-même mises en ligne et dont je maîtrise le contenu.

Mon CV en ligne

LinkedIn offre également la possibilité de créer son CV en ligne (il est d’usage de le rédiger en Anglais) et de bénéficier automatiquement d’un CV micro-formaté (hResume) qui apporte un grand confort dans la portabilité des données. J’en parlerai dans mon prochain post : en gros, certains sites vont pouvoir « aspirer » ce CV pour m’éviter d’avoir à le re-saisir.

Le réseau : le cœur du service

LinkedIn, comme son nom l’indique, me sert à recréer en ligne les liens que j’ai avec mon réseau de relations dans la vraie vie, puis de pouvoir explorer qui sont les amis de mes amis.

J’ai utilisé le plug-in qui permet d’importer en masse mes contacts de mon carnet d’adresses Outlook. Je n’invite pas forcément tout le monde mais toutes les personnes avec qui j’ai réellement travaillé ou avec qui j’ai envie de rester en contact. La question à se poser avant d’envoyer une invitation est la suivante : est ce que je permettrais de demander à cette personne de me mettre en contact avec quelqu’un, ou est ce que j’accepterais de la mettre en lien avec un ami qui me l’a demandé. Si c’est non, a priori, ce n’est pas la peine de créer la connexion.

Il m’arrive également de supprimer des connections, comme par exemple des recruteurs que je ne connais pas vraiment et qui sont en contacts avec des milliers de clients, de prospects et de candidats. La raison ? Ils ressortent dans toutes les requêtes que je fais alors que je ne peux pas compter sur eux pour relayer une demande de mise en relation. Je vais parfois être au rang 2 avec une personne à cause de ce contact, ce qui va m’empêcher de voir par qui je peux réellement passer pour le contacter par des vrais relations, même si c’est au rang 3.

A quoi ça sert ?

Aujourd’hui, (après 8 ans d’utilisation), j’ai plus de 250 contacts, ce qui donne plus de 23.000 personnes au rang 2 (les amis de mes amis) et pas loin de 2 millions au rang 3.

Je suis rarement à plus de deux rangs d’un professionnel du web travaillant en France et ayant un réseau « normal » sur LinkedIn. En général, j’ai même le choix entre plusieurs intermédiaires pour entrer en contact avec lui.

J’ai déjà pu largement tirer profit du réseau pour :

  • chercher du travail
  • trouver des compétences
  • avoir des réponses à des questions pointues (auprès de mes contacts, mais aussi au sein des groupes que j’ai rejoints)
  • ou tout simplement apprendre des choses sur mes amis ou mes contacts professionnels (qui ils connaissent, où ils ont travaillé, quels sont leurs hobbies etc.)

Les groupes sont également une source impressionnante d’informations, mais la plupart sont en anglais. Pour de l’info en français, les hubs de Viadeo sont plus adaptés.

Quelques conseils d’utilisation

Quels conseils pour ceux qui veulent s’y mettre (ou s’y remettre) :

  • Les réseaux sociaux ne sont que complémentaires de ce qui fait notre sociabilité. Donc ne négligez pas les rencontres physiques, profitez même des mails de demande de mise en relation pour demander des nouvelles, proposer un déjeuner, inviter à une soirée.
  • Prenez ET donnez : ne vous contentez pas de faire des demandes aux autres, mais mettez-vous également à leur service : mettez en relation vos amis qui se connaissent mais qui ne sont pas encore connectés, ou ceux qui ne se connaissent pas mais ont des centres d’intérêts communs…
  • Rejoignez des groupes qui portent sur des sujets qui vous intéressent. Ça ne coûte pas cher mais ça crédibilise le profil, ça contribue à définir qui vous êtes et, accessoirement, ça met de la couleur quand vous ressortez dans le résultat du moteur de recherche (je suis serieux, là).
  • Quelques détails pratiques :
    • Pensez  à fournir à LinkedIn toutes vos adresses e-mails, même celles de vos boulots précédents afin que vos anciens collègues puissent vous retrouver facilement.
    • Faites un lien vers votre blog si vous en avez un et vers le site de votre entreprise.
    • Personnalisez l’URL de votre profil dans les settings

Pour aller plus loin…

Il existe d’autre réseaux comme Viadeo (en français), Xing, Plaxo (qui propose des fonctionnalités de synchronisation très poussées), Facebook (plutôt pour les copains et la famille), WAYN, Copains d’avant et j’en passe… Chacun a ses spécificités. Il peut être utile de regarder si vous avez beaucoup de vos amis  ou contacts sur ces réseaux pour aviser s’il est intéressant d’y investir du temps.

Si vous voulez que votre profil arrive en tête des résultats de recherche sur votre nom, créez un profil sur Ziki. C’est ce profil qui arrivera en première ligne, puis il tirera vos autres profiles vers le haut avec le temps.

Je vais rédiger un article sur la portabilité des données et des réseaux sociaux, donc si vous voulez aller un peu plus loin, suivez le fil…